camgirl devant webcam show sexy
Devenir camgirl pour payer ses études : mythes et réalités du métier de cam girl
4 mai 2022

Si vous êtes un adulte et que vous utilisez internet, vous avez forcement vu volontairement ou involontairement du porno sur Internet. Si vous êtes un humain avec une libido, vous avez certainement creusez un peu le sujet et savez probablement qu’Internet offre une variété vertigineuse de porno qui s’adresse à tous les moyens, toutes orientations sexuelles et tous fétichismes possibles. Cette offre inépuisable de contenu X comprend également des milliers de webcams live où les modèles (camgirls mais aussi camboy) se déshabillent, utilisent des sextoys ou se masturbent pour un public, en demandant de l’argent aux spectateurs qui veulent en voir plus.

Ce travail est généralement appelé « camming », et les modèles sont désignés par toutes sortes de noms, du « modèle webcam », un peu près classe, à la « pute virtuelle », beaucoup plus péjorative. Mais le nom le plus fréquemment utilisé pour nommer ces filles est « camgirl ». De façon plus large, ces camgirls peuvent aussi être appelés travailleurs du sexe, car ils font partie de l’industrie du sexe.

On assiste depuis plusieurs années à une recrudescence de camgirls étudiantes. Ces filles réalisent des shows webcam la nuit en tant que camgirl, tout en étudiant à temps plein à coté. Pour certaines, le but est de payer leurs études et la vie étudiantes associée (loyer, sorties, vêtements,…). Pour d’autres, le camming est une activité secondaire qui leurs permet de payer des extras comme les sextoys ou d’inviter des amis à dîner.

Il y a beaucoup de mythes autour du travail du sexe en général et encore plus autour de celui de camgirl. Certains sites comme devenir-camgirl.com donnent des conseils aux filles souhaitant gagner de l’argent avec les shows webcams et permettent aux personnes intéressées d’en savoir plus sur ce qu’est une cam girl mais ce métier reste assez stigmatisé et entourer de mythes et de contre-vérités. Nous allons donc dans cet article vous détailler certains des mythes et des idées fausses les plus fréquents sur le métier de camgirl ainsi que quelques réalités basées sur la lecture de nombreux forums et sites internet ainsi que sur l’expériences de quelques camgirls qui ont bien voulu répondre à nos questions.

Les mythes autour de l’activité de camgirl

Le camming est un moyen rapide et facile de gagner de l’argent

Le montant d’argent gagner par une cam girl dépend du nombre de personnes dans sa room ( = son salon de discussion) et de combien sont prêtes à payer. Cela signifie que chaque nouveau show est un pari et que certaines nuits blanches devant la webcam peuvent ne rien rapporter. Le but d’une camgirl est de constituer un ensemble fiable de clients (les fans) afin de pouvoir planifier des shows privés avec certains de ces clients. Mais il faut garder en tête que les revenus d’une camgirl dépendent toujours de l’intérêt de ses clients pour ses shows et également de l’état de leurs propres finances.

La constitution d’une base de clients est un processus qui dure des mois, au cours duquel il faut filtrer les gens mal honnêtes, les malpolis voir les escrocs. En attendant la constitution de cette base de fan, la camgirl est à la merci des personnes qui se rendront par hazard dans son salon de discussion de la plateforme webcam. Certains soirs, c’est 100€ en une demi-heure de shows, d’autres soirs, c’est six heures non payées à se voir demander de retirer son top par des spectateurs anonymes qui n’ont pas l’intention de sortir leur carte de crédit. Donc oui, le camming peut rapporter gros, mais ce n’est pas facile et ce n’est pas rapide.

Etre camgirl, ce n’est pas un vrai travail.

Le rejet du travail sexuel comme étant illégitime est une idée voir une tradition aussi vieille que le travail sexuel lui-même, et elle s’applique également de nos jours au travail sexuel en ligne. Beaucoup de gens s’imaginent que le travail de camgirl consiste à allumer une webcam, se mettre à poil et à recevoir de l’argent sans rien faire de plus. Cette vision est erronée ou au mieux très optimiste. Il faut garder à l’esprit que la plupart des cam girls travaillent pendant des heures, s’engageant dans des shows auprès de leurs spectateurs et planifient leurs activités et leurs promotions sur les réseaux sociaux pour accroître l’intérêt et les pourboires. Les filles qui ont fait du camming une activité sérieuse ont beaucoup de travail à faire pour gagner de l’argent. Elles commencent leurs shows vers 17 ou 18 heures pour toucher un grand nombre de téléspectateurs et restent debout jusqu’à 3 heures du matin pour couvrir plusieurs fuseaux horaires. Le travail du sexe est un vrai travail pour deux raisons : premièrement, parce que ce travail est tout aussi valable que celui de n’importe qui d’autre, et deuxièmement, parce que beaucoup de gens n’ont pas conscience que le camming et les shows exigent, eh bien, beaucoup de travail.

Les travailleuses du sexe finissent blasées et sans cœur à cause de l’industrie du porn.

Les représentations hollywoodiennes des travailleurs et travailleuses du sexe tendent à généraliser tous les travailleurs du sexe comme des pros blasées, à la peau épaisse ou en victimes exploitées et frivoles.

Il est vrai que le camming n’est pas tout rose et peut montrer une certaine brutalité. Cela passe par quelques viewers anonymes dans les salons de discussion ayant des propos crus, méchants et non respectueux mais aussi par certains clients qui pensent que payer est un pouvoir qui leurs donne tous les droits. Mais le camming est aussi un monde de gentillesse, de soutien et de protection parmi les travailleurs du sexe. Il n’est pas rare que des camgirls se contactent en privé pour se donner des conseils sur la façon d’organiser leurs shows privés ou sur la tarifications. Il peut aussi arriver que des camgirls sympathisent entre-elles et réalisent des shows communs. Il y a un sens de l’humour irrévérencieux qui imprègne les conversations entre les travailleuses du sexe qui se présentent comme des soumises, et une camaraderie à toute épreuve contre les clients abusifs, les escrocs et les mauvais rendez-vous.

D’autre part, le camming est une activité largement réalisée en tant qu’indépendante. Si bien que les camgirls ont tendance à considérer les autres travailleuses du sexe comme des amies de l’industrie, et non comme des collègues de travail. Le travail du sexe peut être solitaire en raison de la stigmatisation, mais les travailleurs du sexe ne sont pas sans cœur ou insensibles – ils sont simplement au travail. Cela nous amène à un autre mythe…

Les travailleuses du sexe ont le regard vide

C’est une idée très répandue à propos des camgirls, des strip-teaseuses et de tous les autres types de travailleurs du sexe. Cependant, pour beaucoup de fille, elles se sentent beaucoup plus « mortes » et apathique lorsqu’elles travaillent par exemple dans un magasin que lorsqu’elles réalisent des shows devant une caméra. Si elles ne regardent pas directement la caméra en souriant, c’est parce qu’elles essaient d’ajuster leurs sous-vêtements ou qu’elles lisent le chat et qu’elles ne veulent pas que cela se voie. Lorsqu’une danseuse exotique regarde dans le vide en tournant autour de la barre, il est plus probable qu’elle pense au fait qu’elle doit faire la lessive le soir en rentrant qu’à une réflexion tragique et profonde sur l’exploitation de la femme.

Les modèles de webcam sont des expertes en sexe

Pourquoi les gens demandent-ils souvent des conseils sexuels après que la camgirl ait enlevé ses vêtements ? L’intérêt du camming est que la camgirl est seule, pas avec un partenaire. Elle peux donc à coup sûr vous donner des conseils sur le type de lubrifiant qui peut résister à une action de six heures avec un jouet en silicone, les meilleurs sextoys pour femmes ou encore vous aider à faire en sorte que vos fesses soient belles à l’écran, mais les conseils de couple et les conseils pour le sexe en couple sont un tout autre domaine.

Les vérités à connaitre du métier de camgirl

Travailler de manière indépendante est risqué.

Comme le travail sexuel formel peut, suivant les pays, être totalement illégal, semi-criminalisé ou fortement réglementé, la plupart des modèles de cam travaillent légalement (il s’agit de sexe virtuelle) de manière indépendante sur des sites tels que MyFreeCams ou Chaturbate (bien que certains modèles expérimentés et établis hébergent leur propre site Web). Ces sites Web assument les risques et les stigmates qui entourent l’industrie du sexe, ce qui n’en fait pas de bons employeurs ou pas les meilleurs partenaires d’un point de vue financier. Par exemple, MyFreeCams prélève la moitié des gains des modèles, mais c’est aussi le site le plus populaire et il apporte beaucoup de clients potentiels aux camgirls. Le travail de camgirl est un travail qui demande l’autonomie, dépend des pourboires et n’est pas bien réglementé.

Votre employeur (ce n’est d’ailleurs pas réellement un employeur, les camgirls n’étant pour la plupart pas salariées) ne vous paie pas à l’heure, donc si vous n’attirez pas des spectateurs qui veulent payer, vous n’êtes pas payé. Le camming s’inscrit dans le cadre de l’économie du travail précaire, comme le travail de chauffeur pour Uber ou de livreur pour Deliveroo – sauf que les gens gardent leurs vêtements lorsqu’ils livrent des plats thaïlandais.

Mais pour une étudiante, les sommes en jeu sont très importante. Il est possible de gagner en quelques mois l’équivalent d’une année complète de dépense (frais de scolarité, loyer, nourriture, sorties, vacances…) en se dénudant sur Internet la nuit. Mais certains soirs, une camgirl peut très bien gagner que 2 Euros pour quatre heures de pose sexy et de discussion avec les spectateurs. Aucun revenu n’est garanti quand on travail comme cam girl.

En parlant de travail précaire, les camgirls savent quand un client est fauché

Pour un spectateur, il est inutile d’essayer de cacher le fait qu’il n’a pas l’intention de payer pour un spectacle ou un pourboire, car il est assez évident pour une camgirl de savoir qui, dans le salon, a de l’argent en main et qui est de passage.

La plupart des camgirls n’ont aucune rancune envers les spectateurs qui n’ont pas d’argent – dans un salon de discussion, les utilisateurs qui ne paient pas peuvent entretenir la conversation et rendre l’expérience plus intéressante pour tous. Cependant, le non-client qui prétend être sur le point de donner un pourboire ou de payer pour un spectacle privé est une perte de temps ennuyeuse. Les camgirls reconnaissent ce type de personne qui insiste pour qu’elle enlève son string ou son soutien gorge gratuitement, c’est d’ailleurs le moyen le plus simple d’être banni à vie de leur salon de discussion.

Les personnes qui paient pour du sexe (virtuel ou non) ne sont pas des tarés.

Il y a beaucoup de stigmatisation autour des personnes qui payent pour du sexe, mais n’importe qui qui a été du côté de la vente dans cette industrie (camgirl, escorte, stripteaseuse,…) vous dira que les raisons pour lesquelles les gens payent pour du sexe sont très variées et en grande partie… assez ennuyeuses.

Nous allons ici nous limiter aux clients des camgirls et nombreuses sont les camgirls qui ont souvent été payées pour discuter avec des clients qui se sentaient seuls, isolés ou simplement trop occupés pour s’engager dans des relations en personne. Par exemple, le client préféré de MaitresseCharlotte (une des camgirl qui nous aide à écrire cet article) était un militaire qui était stationné dans une région éloignée où il ne pouvait pas facilement rencontrer des gens. Il trouvait pratique de dépenser de l’argent pour une camgirl, mais seulement la moitié des shows privés étaient de nature sexuelle. Pendant les shows, il parlait pendant des heures de sa famille restée au pays (à laquelle il tenait beaucoup), de ses aspirations à faire avancer sa carrière et de la façon dont sa vie différait de celle de MaitresseCharlotte. Un jour, il lui a même envoyé un sextoy réalisé spécifiquement en prenant son sexe en modèle par la poste en y ajoutant une note qui disait « pour que tu ne m’oublies pas lorsque ma mission sera terminée ». Un autre client était un homme récemment divorcé qui était très occupé à reconstruire sa vie, et qui voulait satisfaire ses fantasmes sans perturber sa routine quotidienne. Il parlait aussi de bandes dessinées de super-héros et échangeait avec MaitresseCharlotte sur la musique. Les gens combinent leur solitude et leur désir sexuel de toutes sortes de façons.

Les fantasmes des gens sont bizarres… mais pas tant que ça

Les gens sont souvent curieux de savoir exactement ce que les clients paient pour voir à la caméra, espérant entendre des histoires délirantes de cagoules bondage, d’hommes adultes portant des couches et suçant des tétines, ou d’autres fantasmes « extrêmes » qui ne font généralement pas la une de leurs sites pornographiques préférés. La vérité, c’est que tous les gens veulent entendre que leurs propres fantasmes ne sont pas si bizarres après tout.

Le camming met la camgirl dans une position de contrôle

Les gens ne peuvent pas physiquement faire des choses à la camgirl lors des shows, et la camgirl ne peux pas physiquement leur faire des choses non plus. La camgirl est payée pour se faire des choses, et dire des choses sur elle ou sur son client qui les feront jouir.

Cependant, tout le monde peut vous dire que la distance et la contrainte n’ont aucune importance lorsque vous êtes excité. Alors qu’il existe un énorme marché pour les travailleuses du sexe qui sont payées pour dominer leurs clients (à la webcam et en personne), beaucoup de camgirls se présentent comme soumise, laissant les gens leur dire quoi faire. Ainsi les clients achètent des articles (sous-vêtements, déguisements, sextoys) qu’ils veulent que la camgirl essaie, et chaque jouet ou tenue légère fait alors grossir sa collection d’accessoire de cam.

Quelques exemples fournis encore une fois par MaitresseCharlotte :

Un client m’a payé pour que j’essaye différents plugs anal qu’il m’avait achetés, pour passer à des jouets plus gros.

Un autre client m’a payé pour boire des verres d’eau tiède et chronométrer combien de temps je pouvais retenir ma vessie jusqu’à ce que j’aie envie de faire pipi.

Un autre client encore aimait beaucoup la vue de la salive et du crachat, et me faisait mettre une épingle à linge sur ma langue pour que je sois obligée de baver pendant que nous avions un show privé.

Et d’autres toutes aussi bizarres lus sur devenir-camgirl.com :

Un client m’a demandé une vidéo d’insertion d’un concombre (un petit 😉 ) puis de le croquer!

Un client m’a demandé une vidéo d’insertion anale d’une carotte et de la manger ensuite

Et c’est la ce qu’il y a de bien dans le métier de modèle webcam par rapport à d’autres métiers du monde du porn. Si quelqu’un exige que la fille fasse quelque chose qu’elle ne veut pas faire, elle peux simplement tendre la main et éteindre sa webcam.

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